Des cours des crypto-monnaies aux mouvements du Forex, en passant par les incertitudes politiques et les désaccords économiques internationaux, nombreux sont les facteurs qui influencent les résultats trimestriels annoncés par les grands acteurs du commerce international, et par conséquent le futur du trading.Il est donc important de comprendre les crises de 2018 et 2019 et leur impact sur les grands groupes commerciaux d’aujourd’hui et de demain.
Les cours des crypto-devises
Outre l’impact sur les tradeurs qui auront spéculé sur la valeur des Bitcoin, des Ethers ou des Ripple, les fluctuations ont aussi des conséquences moins directes mais tout aussi désastreuses sur les groupes commerciaux évoluant dans les secteurs de l’informatique et de la technologie. Par example, le groupe technologique Nvidia ayant découvert un nouveau marché lucratif, cible dans le mineur de Bitcoin friand en matériel informatique. L’entreprise a vu son chiffre d’affaire du dernier trimestre s’aligner sur la tendance à la baisse des cryptomonnaies. On garde toutefois espoir, d’autant plus que les devises cryptographiquesvoient actuellement leurs cours progressivement remonter sur les plateformes de trading.
La guerre commerciale entre Pékin et Washington
En Chine, les groupes américains sont les premiers touchés par les droits de douanes réciproquement imposés par les gouvernements. 432 des sociétés américaines appartenant à la Chambre Américaine du Commerce estiment en effet être les premières à souffrir des taxes imposées par Donald Trump pour nuire à l’économie chinoise. Elles ne sont d’ailleurs pas les seules : contrairement aux prédictions qui promettaient aux groupes européens implantés en Chine les profits hérités de la crise américo-chinoise, ceux-ci sont plutôt pris entre deux feus dans un environnement instable, perçu comme mauvais pour les affaires. Un petit pourcentage d’entreprises européennes, prévoyant les difficultés nées de la hausse des droits de douane imposés sur les produits chinois par Washington, ont d’ailleurs délocalisé leurs opérations dès le début de l’année. Les autres pour le moment prennent leur mal en patience.
Brexit ou no-Brexit ?
Selon le journal britannique le Monde Financier, les secteurs les plus touchés au Royaume-Uni par le Brexit et son climat incertain sont l’automobile, l’aéronautique, les pharmaceutiques et les services financiers. En effet, 77% des 1,6 millions de voitures fabriquées chaque année par les manufacturiers anglais seraient exportés vers l’étranger, et notamment vers l’Europe. Ainsi, le groupe Toyota, qui déplaçait en 1992 ses usines de production vers le Royaume-Uni afin de profiter du marché commun, exprimait clairement ses inquiétudes au lendemain du referendum. Dans les gratte-ciels à Londres, et bien plus discrets, les groupes financiers tels que Barclays ou JP Morgan ont ralenti l’emploi et sont aujourd’hui bien loin de leurs promesses d’embauche faites avant le referendum.
Face aux promesses non tenues et aux constants reports de décision, l’optimisme est en berne. Pourtant, la Chine reste l’une des trois premières puissances mondiales à attirer les investissements, et les organisations bancaires et financières travaillent en accords ce qui leur permettront de maintenir des relations avec l’UE, même en cas de no-deal Brexit.
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