Inventé au début du XXe siècle, le circuit imprimé est un élément électronique essentiel dans de nombreuses machines et appareils. Plus précisément, il s’agit d’une plaque qui relie plusieurs composants électroniques entre eux. Il existe de nombreux types de circuits imprimés, qui se distinguent par leur rigidité, leur nombre de couches, leurs stratifications ou encore leurs liaisons métallisées. Dans cet article, découvrez comment on les fabrique :
Qu’est-ce que qu’un circuit imprimé ?
Aussi appelé carte électronique, un circuit imprimé peut avoir de nombreux usages. On le retrouve dans la majorité des appareils électroniques, allant de la calculatrice au PC, en passant par le téléphone, l’électroménager ou encore les équipements hi-fi. Par exemple, certains composants d’un ordinateur sont typiquement des cartes électroniques : barrette mémoire, carte mère / graphique / son ou réseau, clé USB…
Concrètement, un circuit imprimé se compose de couches de cuivre très fines, séparées les unes des autres avec un matériau isolant. Sur ces couches, on trouve de multiples pastilles reliées de façon électrique par des pistes gravées dans le cuivre.
Par ailleurs, ces pastilles peuvent être perforées ou non. Quand elles sont pleines, elles permettent de souder d’autres composants à la surface du circuit. Et lorsqu’elles sont trouées, les pastilles créent alors une liaison électrique entre les couches de cuivre ou entre les composants soudés à la carte.
Enfin le circuit imprimé est généralement finalisé avec une couche de vernis qui vise à protéger ses différents éléments contre l’oxydation. Cela évite notamment les risques de court-circuit.
La fabrication d’un circuit imprimé
Concernant la fabrication d’une carte électronique, elle peut se faire de manière artisanale ou industrielle.
Dans les deux cas, tout commence par le stratifié. La base du circuit se compose de résine époxyde thermo-durcie qui emprisonne des couches fibreuses tissées – en général du papier ou de la fibre de verre. Puis on ajoute une fine couche de cuivre sur l’époxyde. Cette étape peut se faire avec une presse manuelle ou industrielle. Il est aussi possible d’alterner plusieurs couches de stratifié.
Ensuite, on applique un vernis protecteur sur toute la surface. Puis on attaque le cuivre chimiquement aux endroits où seront situés les futurs composants électroniques (pastilles) et les pistes. Au niveau industriel, on recourt plutôt à la gravure et à la métallisation pour créer ces liaisons électronique. Le cas échéant, on effectue aussi les trous de passage des pastilles perforées. Enfin, on applique du vernis-épargne (polymère) pour une protection finale.
Pour finaliser la fabrication d’un circuit imprimé industriel, on prévoit également un étiquetage précis, avec toutes ses spécifications. Compte tenu des conditions difficiles que peut connaître ce composant électronique (notamment la chaleur élevée, les produits chimiques et les frottements), il faut une étiquette très résistante. Vous en trouverez chez ce professionnel, qui dispose d’imprimantes pour circuit imprimé. Il propose même à des formats mini, de 5 mm par 5. Ainsi, la traçabilité de chaque circuit imprimé est assurée, avec une étiquette lisible durablement.
La fabrication artisanale est intéressante si vous êtes bricoleur et avez un besoin précis. Quant à la production industrielle, elle offre beaucoup plus de possibilités, avec des résultats souvent plus précis et minutieux.
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