
Aujourd’hui, de nombreux experts en informatique font de l’architecture système l’un des principaux leviers de la performance d’une entreprise. C’est d’ailleurs une piste essentielle pour la transformation numérique des entreprises. Mais comment appréhender aujourd’hui l’architecture système dans un environnement numérique en constante évolution ? C’est la question que s’est posée un certain nombre d’experts et certaines agences s’engagent sur la voie de la rénovation et de l’adaptabilité des systèmes IT.
L’architecture traditionnelle des systèmes IT
Pour comprendre où l’on va dans ce domaine, il est indispensable de savoir d’où on part. L’architecture de base d’un système IT repose sur trois grands piliers.
L’architecture matérielle
Elle se décompose en une série de machines informatique qui vont permettre aux applications d’enregistrer, de stocker, de partager de l’information et d’automatiser certains processus. Il s’agit des serveurs informatiques, des postes de travail (ordinateurs), des téléphones, des imprimantes et de tous les équipements qui permettent la mise en réseau des différents équipements. C’est d’ailleurs l’une des tâches essentielles de l’architecte système que de procéder à l’entretien régulier du parc informatique et de vérifier le bon fonctionnement du réseau. L’unité centrale des ordinateurs d’une architecture classique était alors décomposée en plusieurs éléments (microprocesseurs, RAM, mémoire de stockage, carte graphique) que l’on pouvait changer facilement.
L’architecture logicielle
Cette architecture logicielle était composée d’un certain nombre d’applications que l’on pouvait classer dans deux catégories : les logiciels système (qui constituaient une structure permettant de faire un lien entre le matériel physique et les logiciels applicatifs), et les logiciels applicatifs (qui permettent de gérer un certain nombre de processus comme les logiciels de comptabilité par exemple). Les bases de données quant à elles permettent de stocker et de consulter des informations et reposent sur des systèmes de gestion.
Le langage de programmation
Qui permet d’automatiser un certain nombre de processus et de résoudre des problèmes. Les langages les plus courants dans les systèmes IT sont : Le JAVA, le C, Le C++, le PHP et le langage HTML pour l’interface web.
L’évolution vers les architectures distribuées et Cloud
L’évolution de l’architecture des systèmes IT a été considérable depuis le début des années 2000, notamment avec l’arrivée du Bluetooth, du WiFi, des tablettes et des smartphones du côté de l’infrastructure matérielle. Du côté des logiciels, on va arriver sur le marché des PGI de plus en plus de PGI (progiciels de solutions intégrées) doté de l’intelligence artificielle. Cette nouvelle génération de logiciels a la possibilité de s’adapter encore plus facilement aux nouvelles méthodes agiles, ce qui fait gagner un temps précieux aux entreprises, et leur permet d’économiser de l’argent. Le système central d’information repose désormais sur la mise en place d’un Hub (par l’intermédiaire du Cloud) où les informations sont partagées, consultées et modifiées par plusieurs utilisateurs. Ce Hub permet de se connecter depuis n’importe quelle machine du réseau, mais aussi en dehors du réseau de l’entreprise grâce à des logiciels Saas.
Les nouveaux enjeux de l’architecture IT
Finalement, les nouveaux enjeux de l’architecture IT reposent sur plusieurs piliers essentiels.
La connectivité
Les entreprises doivent aujourd’hui intégrer de nouvelles méthodes de travail. Depuis la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le télétravail est devenu une solution de plus en plus exploitée. Il est donc essentiel de travailler sur la connectivité des systèmes avec des infrastructures « hébergées » sur lesquelles il est possible de se connecter depuis n’importe quel appareil (smartphone, tablette, ordinateur portable, ordinateur de bureau), depuis n’importe quel lieu. C’est le cas par exemple chez Inside Group.
L’interopérabilité ou la flexibilité
L’un des enjeux les plus importants de l’architecture IT repose sur l’interopérabilité des différentes applications. Tous les logiciels, toute la documentation doivent pouvoir s’intégrer facilement au système IT. Pour cela, il faut maximiser la compatibilité des applications à travers la mise en place d’un langage qui va permettre de convertir les données pour les rendre compatibles.
La sécurité
La sécurité des données est un enjeu majeur à deux niveaux. D’abord en matière de préservation des données personnelles des clients, des prospects ou des collaborateurs. Mais aussi pour préserver les informations de l’entreprise et les secrets de fabrication. Pour cela, il est indispensable de gérer la maintenance des éléments de sécurité des systèmes et d’être réactif en cas de fuite ou d’attaque.
L’intégration de nouvelles technologies
L’IoT et l’IA sont de plus en plus utilisées dans le domaine de l’architecture IT. Cela permet de rendre les systèmes plus intelligents et plus réactifs. Néanmoins, face aux polémiques générées par les nouvelles intelligences artificielles à l’image de ChatGPT avec lequel certains internautes prétendent pouvoir générer des clés d’activation de certains logiciels Windows, les architectes réseau se demandent dans quelle mesure ils peuvent protéger leurs systèmes de telles intrusions.
Les nouveaux enjeux de l’architecture IT reposent sur l’évolution de l’environnement numérique de travail. Les entreprises souhaitent désormais trouver des solutions parfaitement adaptées à leur mode de fonctionnement, à leur structure et à leurs objectifs. C’est dans ce cadre que les professionnels de l’informatique élaborent la construction de systèmes IT sur mesure et surtout sur des systèmes plus évolutifs, plus flexibles.
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